D’après une enquête récente, les Français sont de plus conscients de l’intérêt de concilier construction et écologie. La transition énergétique semble bien engagée, au moins dans les esprits.
Qu’entend-on par logement éco-responsable ?
Un logement éco-responsable désigne toute habitation conçue ou rénovée dans une double optique : son impact sur l’environnement, et sa basse consommation en énergie. Une maison éco-responsable peut être une maison passive, qui ne consomme pas d’énergie fossile, par exemple grâce à une pompe à chaleur, des panneaux solaires ou un équipement éolien. Dans une maison passive, le point le plus important n’est autre qu’une bonne isolation, il est commun pour ce type d’habitat, de voir l’épaisseur des isolants pouvant atteindre 30 à 40 cm parfois même plus pour les murs, le toit et le sol. Dans une maison passive, les matériaux isolants les plus efficaces sont ceux en fibres minérales, végétales et animales, vous avez par exemple le lin qui a l’avantage d’avoir une bonne conductivité thermique. Vous trouverez plusieurs matériaux isolants pour maison passive en cliquant ici. Le niveau d’équipement reste encore modeste, malgré une croissance soutenue. Pour l’instant, le parc éolien produit en France 10 000 mégawatts, ce qui laisse une marge d’expansion considérable. De son côté, au niveau mondial, le solaire ne représente encore que 1 % du total de l’énergie consommée. Là encore, la marge de croissance est spectaculaire.
Les politiques peuvent également jouer un rôle majeur, si les déclarations et les engagements se concrétisent sur le terrain, notamment lors de la prochaine conférence mondiale sur le climat.
Une maison durable dans un environnement durable.
L’alimentation énergétique des habitations résulte d’un processus complexe, qui a des conséquences à long terme. Il a fallu du temps pour que les Français prennent conscience de la nécessité d’engager des rénovations pour réduire leurs dépenses énergétiques. C’était dans les années 1970. Puis, peu à peu, les maisons anciennes ont été isolées, et les nouvelles constructions sont devenues moins gourmandes en énergie.
Le même mouvement de fond s’observe pour concevoir des maisons économiques à long terme. Ce mouvement s’étend, puisque selon les régions, 1 à 4 % des maisons sont déjà éco-responsables.
Dans leur ensemble, les Français estiment qu’un surcoût acceptable serait de 1 à 5 %. Cependant, tout dépend du mode de calcul. Si, par exemple, des panneaux solaires récupèrent 25 % de l’énergie solaire au lieu de 17 %, la durée d’amortissement change, et donc le prix de revient au kW. Si les fabricants parviennent à garantir une durée de vie de leur équipement de 25 à 30 ans, il est certain que les Français seront encore plus nombreux à basculer vers les énergies renouvelables. Pour l’instant, ils sont 79 % à réfléchir à l’impact des constructions sur l’environnement, ce qui augure bien de l’avenir.
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